Le rendez-vous galant <3 (Suite du topic de l'auberge)

Manuki attrapa la pièce au vol, stupéfait de ne pas s'être à nouveau retrouvé par terre dans une marre de sang. Voilà que le démon lui donnait rendez-vous dans une forêt qu'il ne connaissait pas du tout, et dans deux jours! Combien de temps lui faudrait-il encore avant de pouvoir maitriser ses pouvoirs? Quoiqu'il en soit, Manuki déguerpit tout de suite après Thérézad, avant que quelqu'un ne le relie aux ravages qui avaient eu lieu, ou encore à cette femme transformée en cafard. Le jeune voleur quitta donc Neuïs et passa par Tranos afin de s'informer. Après avoir appris de quel côté se trouvait la forêt noire et acheté à manger, (il avait eu le temps de voler quelques pièces en chemin) il repris la route. Il lui fallut bien les deux journées pour se rendre à la forêt noire, qui était très éloignée. Lorsque, le deuxième jour, il aperçut enfin la lisière de la forêt au loin, le soleil se couchait. Manuki accéléra le pas en se questionnant sur la demande de Thérézad. Il avait conservé la pièce, même s'il elle paraissait inutile. Il se demanda si Thérézad serait furieux, car il était un peu en retard. Il n'eut pas le temps de se questionner d'avantage qu'une douleur explosa sur son flanc. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il était allongé sur le côté et un grand trou ornait tout son côté, là ou aurait de se trouver sa bourse. Il ne vérifia pas, Manuki était certain que la pièce de Thérézad était à l'origine de cet incident. Il attendit que sa blessure se referme, se releva et rejoignit la forêt au pas de course. Dès qu'il fut entré, il cria de peur que d'autres mauvaises surprises ne l'attendent.

-Ohé! Monsieur.. le démon.. T'es là? C'est quoi ton nom en fait? Moi c'est Manuki! Je me disait qu'on devrait connaître le nom de l'autre si on veut devenir de bons amis... Désolé d'être en retard je.. Enfin.. c'est ta faute de toute façon.

Le petit humain n'en dit pas plus, car la forêt commençait à lui faire peur. Il faisait très sombre et d'étranges bruits venaient de tous les côtés. Il percevait parfois de petits mouvements dans les buissons, entre els branches. Manuki tourna la tête vers la lisière de la forêt. De ce côté, il pouvait voir la lumière du soleil caresser l'herbe. Il se demanda s'il était encore temps pour repartir.

Victor fit arrêter son étalon. Depuis Eastall, ils n'avaient cessé de galoper et maintenant, le peintre et scultpeur avait les fesses en compote. Il se retourna vers sa muse, une beauté exquise au longs cheveux noirs bouclant légèrement. Tout semblait soyeux en elle : ses cheveux, sa peau, ses baisers.... Elle croisait les bras, à cet instant, sous sa poitrine avec une moue adorable. Le peintre soupira longuement et mit pied à terre. Il s'approcha lentement de sa modèle et tendit les bras vers elle. La jeune fille détourna ses yeux d'un gris doux et tranchant à la fois avec une mine presque dédaigneuse.

- Allons! s'exclama Victor. Tu ne pourras pas m'ignorer ainsi pendant longtemps et tu le sais! Allez, Cassi!

La jeune fille tourna les tête et plongea son regard dans le sien. Cela fit l'effet au peintre qu'on lui transperçait les yeux avec un fer chauffé à blanc. Malgré tout, il soutint son regard sans vaciller. Cette enfant gâtée ne gagnerait pas cette fois-là.

- Si tu m'avais écouté aussi bougre d'idiot nous n'en serions pas là!

Victor roula les yeux en secouant les mains d'un air impuissant et exaspéré. Au tréfonds de son coeur, il avait senti ce tréssaillement qu'il avait toujours en entendant le son doux et mélodieux de la voix de Cassiopée. Douce comme du miel, qui coulait comme une eau bienfaisante. Elle apaisait, et savait définir les sentiments avec exactitude dans ses intonations et inflexions. C'était d'ailleurs l'une des raisons pourquoi Cassiopée ne savait pas mentir, l'autre était celle de son visage qui demeurait très expressif. C'était bien pratique dans son travail, mais dans la vraie vie, cela ne la servait pas très bien. En quittant la capitale, ils avaient empruntés les bois pour se rendre dans une autre petite ville où l'on disait que les paysages étaient magnifiques et l'accueil chaleureux. À une fourche, le peintre et sa muse s'étaient violemment disputés sur la direction à prendre... et comme de fait, ils avaient choisi celle du peintre : la mauvaise. Se remémorant tout cela à la vitesse de l'éclair c'est avec un imperceptible sursaut que Victor revint à la réalité quand Cassiopée poussa une exclamation brève et hautaine.

- Cesse de faire ta reine de pique et descend de cheval. Nous allons nous reposer un peu...

La jeune muse descendit de selle et alla s'asseoir tout près de l'arbre où Thérézad avait ouvert le passage. Cassiopée commença à masser délicatement ses cuisses en remontant le bas de sa robe. Victor se mordait l'intérieur des joues nerveusement en tentant de se souvenir de la route à prendre. Il jeta un bref coup d'oeil à sa toute jeune muse. Elle était si belle ainsi... Quand il songeait à la douleur qu'elle avait enduré, enfant, il se surprenait à songer qu'elle était plus forte que la majorité des gens. Cassiopée était faite pour vivre et qui savait à quel destin elle était vouée!

Manuki regarda avec anxiété l'escalier qui descendait dans les profondeurs. Pas qu'il avait peur du noir, non! C'est juste que ca le dérangeait un tout petit peu. Alors il ferma son poing et son concentra. Après quelques secondes, sa main s'illumina d'une faible lumière jaune. Manuki sourit. Un jour il saurait contrôler ses pouvoirs, il en était sur. Il avanca prudemment un pied et le posa sur la première marche, humide. Très humide même, car Manuki glissa, tomba sur le postérieur sans oublier de se démolir la nuque puis déboula tout ce long, très long escalier. Lorsqu'il s'écrasa au sol, il remarqua deux choses. Premièrement, la lumière dans sa main s'était éteinte, mais il voyait quand même un peu. Deuxièmement, la lumière provenait de rivières de laves et il faisait très très chaud. Il regarda autour de lui et ne vit que Thérézad et une porte que le démon était en train d'ouvrir. Alors, Manuki resta bouche-bée. Il se tenait devant un endroit magnifique. L'architecture ne ressemblait à aucune réalisation humaine que Manuki aie pu imaginer, et pourtant la nature gardait une place dominant dans cet endroit merveilleux. Il fit quelque pas et Thérézad lui indiqua de s'asseoir sur l'herbe avant de lui parler. Manuki regarda avec envie les bancs qui ornaient les côtés de la route mais s'assit quand même au sol et écouta le démon parler. Il hésita un instant et réalisa que s'il choisissait la voie "des tapettes en tuniques", ca finirait mal pour lui.

-Euh.. écoute Thérézad. Je peux t'appeler Thérézad? C'est parce que Bélial.. C'est pas beau, j'aime pas du tout. Enfin.. Qu'est-ce qui te fait dire que c'est des tapettes les serviteurs du bien? Certains sont sympas et... (Réalisant que Thérézad le regardait de plus en plus durement, Manuki se reprit.) Oui bon ca va. Je servirai les ténèbres avec toi.

Manuki tenta de sourire bêtement. Il se demanda si ce qu'il venait de faire n'était pas une mauvaise idée. Il ne savait pas du tout dans quoi il s'embarquait. Il releva soudainement la tête car il entendait des voix provenant de l'escalier. Des voyageurs venaient surement de passer. Manuki se demanda s'ils avaient vu l'entrée.

[Désolé du retard et du post nul, j'ai eu un virus et je suis jamais à la maison ces temps-ci.]

Cassiopée boudait dans son coin et Victor était tout simplement désespéré de la voir faire son enfant gâtée, mais aussi charmée par sa moue qu'elle arborait toujours quand elle se butait. Le peintre vit alors la racine s'ouvrir en deux et sursauta. Son sursaut se communiqua à sa muse qui bondit sur ses pieds vivement.

- Pour l'amour du ciel! s'écria-t-elle. Ça va pas la tête de me faire des frayeurs pareilles! Mon pauvre coeur aurait pu éclater en miette! Qu'est-ce qui te prend?!

Le silence retomba et Thérézad apparut. Il plongea son regard dans celui de Victor qui cilla et se figea, stupéfait, mais également, étrangement terrifié. Cassiopée s'approcha doucement et prodigua à son peintre une tape derrière la tête qui le fit tressaillir.

- Hé! Tu pourrais au moins répondre quand je te parle, imbécile! C'est par ta faute que nous nous sommes perdus!

Elle tourna son regard gris comme l'acier vers celui de Thérézad. Étrangement, elle semblait se foutre éperdûment de son apparence plutôt intimidante. Cassiopée lui adressa un discours acide :

- Et vous, ne vous en mêlez pas en plus! Je sais bien que c'est dangereux, et j'ai pas besoin d'un morceau de brume pour me le dire! Merci de vous la fermez maintenant!
- Cassi! s'exclama Victor, terrorisé à l'idée de ce qui pouvait arriver. Calme-toi, s'il te plaît!
- Ah! La ferme! répliqua-t-elle rageusement. Les hommes, tous les mêmes! Vous n'avez rien dans le crâne! Et ça vous inclu aussi!

Cassiopée pointa Thérézad. Victor nota que la colère allait très bien à sa muse... et songea ensuite qu'elle était toujours aussi belle, peu importe son humeur et ce qu'elle fesait. Elle croisa les bras, l'air grognon. Le peintre retourna son attention sur Thérézad.

- Excusez-la... elle a un caractère de chien!
- QUOI?! s'écria-t-elle. Tu as la cervelle d'un moineau et tu oses faire un tel commentaire sur moi!

Victor soupira, exaspéré.

*Elle est comme la mer* songea-t-il.

Manuki ne se releva qu'au moment ou Thérézad défonçais la porte, laissant entrer une vague de chaleur provenant des fleuves de laves de l'autre côté. Les morceaux de bois fusèrent dans toutes les directions, et Manuki n'eut que le temps d'en voir un foncer à toute vitesse sur lui que, déjà, le morceau se plantait directement dans son oeil. Le jeune voleur ne bougea plus pendant quelques secondes, puis il réalisa la douleur qui lui transperçait le crâne et arracha le projectile en hurlant comme un dément. Par une vision rouge et floue, il put voir Thérézad lui faire un signe et se dépêcha de le suivre en tenant son visage pas complètement reformé à deux mains. Il entreprit l'ascension de l'escalier et suivant de peine Thérézad. Presque arrivé à la surface, il n'en pouvait plus. Il devait grimper deux marches à la fois pour suivre le démon beaucoup plus grand que lui.

-Hé attend un peu toi! s'écria-t-il. On a pas tous des jambes de gazelles hein! On peu pas faire une pause? Ca doit bien faire une heure qu'on monte cet escalier interminable. C'était plus rapide de le descendre, et aussi douloureux..

Comprenant que le démon n'avait en aucun cas l'intention de lui répondre, il se tut, serra les dents, ferma les yeux -tout juste reformés- et continua d'avancer. Après au moins, d'après lui, une autre heure d'escalade, il vit de la lumière juste devant Thérézad. Alors, il comprit qu'ils avaient réussi à monter. Manuki cria de joie, leva les bras... et glissa. Alors la lumière devant lui bascula, il se cassa la nuque et déboula l'escalier, marche après marche après marche après marche... Et soudain la descente s'arrêta. Manuki se trouvait à nouveau devant la porte du Tartare. Il attendit quelques instants que se corps reprenne une forme normale puis se releva et s'épousseta, heureux de ne pas être mort. Il regarda l'escalier, perplexe, pencha la tête de côté, respira un bon coup et cria sa frustration. Son crie résonna longuement dans la caverne.

*Hum.. Réfléchissons. Il n'est pas question que je remonte tout cet escalier alors... Je vais retourner directement tout en haut!*

Manuki ferma les yeux et leva les bras en se concentrant sur une téléportation. Huit éclairs, une bonne vingtaine d'envols de papillons et plusieurs autres sorts inappropriés plus tard, il disparut et se retrouva dehors, à la lumière du soleil. En quelques secondes il vit trois chose: la cime d'un arbre à côté de lui, trois personne très loin en dessous et un oiseau à côté de sa tête. Et puis il cria et tomba. Il tomba pendant très longtemps avant de s'écraser sur Thérézad, provoquant des cris de surprise de la part des interlocuteurs du démon. Le petit homme eut un peu conscience de la douleur qui l'engourdissait et gémit pitoyablement avant d'ouvrir les yeux. Il marmona quelque chose d'incompréhensible puis se releva timidement. Il se détourna pour ne pas rencontrer le regard de Thérézad et dévisagea les deux inconnus. Il regarda à peine l'homme tant il fut impressionné par la jeunne fille. Le bouche grande ouverte, il ne put retenir une exclamantion.

-Whaaaa... s'émerveilla-t-il.

Cassiopée fut franchement surprise quand Thézérad reçut le petit homme en plein sur la poire. Elle releva un sourcil, soudainement calmée. Victor fit un bond en arrière, visiblement plus nerveux que sa muse. La jeune fille s'approcha gracieusement et silencieusement de Manuki. Elle jeta un coup d'oeil au démon puis pouffa avant de rire franchement. Son rire était exclamatif sans être exagéré. C'était un rire doux à entendre et communicatif, contagieux. Victor ne put s'empêcher de sourire en voyant les doux yeux de son modèle briller. Elle recula en vacillant jusqu'à un arbre où elle s'adossant, les mains crispées sur ses cotes douloureuses. Au bout de quelques instants, quand elle revint de son fou rire, elle essuya la larme malicieuse qui coulait sur sa joue de satin.

- Oh! Par les abbysses! Je crois que...
- Tu n'avais plus ri ainsi depuis un moment, Cassi! s'exclama joyeusement Victor.
- Je sais, répondit-elle avec un sourire, puis elle fit une moue en rajoutant : mais je t'en veux toujours de nous avoir perdu dans les bois. Si seulement tu m'avais écouter, tête de mule!

Cassiopée leva les yeux au ciel, un sourire au coin des lèvres. Elle s'approcha de Manuki qui semblait ébahie. La jeune fille ne se doutait pas qu'elle était la cause de son obtnibulation. Elle le prit par la main et l'aide à se relever. Elle jeta un regard amusé à Thérézad.

- Pardonnez-moi mon impolitesse, mais j'ai les nerfs irritables. Je me présente, Cassiopée De Faxelange, pour vous servir (elle inclina la tête avec grâce, faisant danser ses boucles noires)! Voici Victor, mon tuteur.
- Plutôt ton peintre. Cassiopée est ma muse, mon modèle. Cela n'est pas difficile à deviner. Elle est comme l'océan : douce et réconfortante puis furieuse et dévastatrice.

Cassiopée leva les yeux au ciel, exaspérée par les analogies de son tuteur.

- M'ouais, fit-elle en haussant les épaules. Et vous? Comment vous nommez-vous? demanda-t-elle en s'adressant à Manuki, mais également Thérézad.

Le regard de Victor tomba sur la succube qu'il observa en relevant un sourcil.

Manuki cligna des yeux plusieurs fois et se forca à regarder Cassiopée dans les yeux. Il ferma la bouche et avala sa salive en tentant désespérément de se concentrer
pour se rapeler son nom complet. Il n'arrivait vraiment pas à remettre ses idées en ordre, et il avait mal à la tête depuis qu'il était tombé sur Thérézad. Finalement, comme Cassiopée devait commencer à le trouve bizarre, il décida de se présenter du mieux qu'il pouvait.

-Moi c'est Manuki... Manuki euh... Mmmh...

Et soudain cette situation gênante fut interrompue brutalement. Manuki sentit son cou se contracter et fut aussitôt projeté à ravers la forêt pour s'écraser contre un arbre. Il vit Thérézad s'approcher de lui l'air furieux.

-Thérézad!! s'écria-t-il. On m'a attaqué t'as vu! Dépêche toi un peu de venir m'aider fénéant! Je sais pas ce qu'il c'est passé j'ai juste...

Alors il recut le premier coup, et tout le reste ne fut plus qu'océan de douleur et d'images floues qui se succédaient. Manuki avait le vague pressentiment que c'était Thérézad qui lui administrait tout cela mais ne comprenait pas vraiment pourquoi. Il n'arrivait plus à comprendre rien d'autre que la douleur qui le traversait. À un moment il eut une très petit moment de répit et sentit Thérézad l'aggriper différement pour transférer la douleur dans son ventre. Au bout d'un moment, il crut que c'était finit, vola à nouveau dans les airs, s'écrasa contre l'arbre d'où ils étaient sortis et ce fut réellement finit. Il ouvrit les yeux avec difficulté et crut entendre Thérézad crier quelque chose. Il y avait une nouvelle personne dans la forêt. Une fille étrange. Manuki eut l'impression que les cheveux de cette damoiselle étaient en feu, et ne réalisa qu'elle était rousse que lorsque sa vision s'éclaircit un peu. Il posa ses mains à plat sur le sol et se releva lentement, causant des souffrances horribles dans ses abdominaux. Thérézad lui tournait le dos et il pensa un instant à lui envoyer un éclair encore une fois. Toutefois, cela pouvait se révéler dangereux. Quand même, il commencait à être énervant. Ce sale démon n'arrêtait pas de le frapper pour rien.

*Et puis.. Il est même pas sympa avec moi ce nul. Il mériterait de se faire corriger. Et il se prend pour qui avec ses airs supérieurs?*

Il leva sa main et, comme la douleur diminuait il parvint à lancer le sort qu'il voulait. Une boule de feu grande comme un homme traversa l'espace qui le séparait de Thérézad rapidement et fonça dans le dos du démon. La tunique du Bélial s'enflamma rapidement alors que celui-ci était projeté au sol tête première sous la force de l'impact. Manuki, qui s'était approché entre temps se hâta de parler en se préparant à la réaction de Thérézad.

-T'es fou espèce de malade?! hurla-t-il. Ca t'apprendra hein! Tu vas arrêter de toujours me tapocher, et tu vas me respecter si tu veux pas que je retourne du côté des «tapettes en tuniques»... Et maintenant arrête. (Il se retourna vers Cassiopée) Lui son nom c'est Thérézad. Il a l'air méchant comme ca.. Et il a un très mauvais caractère, mais c'est un petit timide si on apprend à bien le connaitre... Enfin je crois.

Il ne put qu'afficher un sourire gêné en pensant combien la situation lui aurait paru bizarre deux jours plus tôt. Ou plutôt deux jours et demi, car le soleil se couchait. Manuki se prit à espérer que Thérézad ne voudrait pas se venger. Ce colérique devrait bien finir par se rendre compte que ca ne servirait à rien qu'ils se battent ainsi éternellement. Toutefois, Manuki ne pouvait se résoudre à ne plus se venger chaque fois que le démon l'utilisait pour se défouler.

[Dsl pressé, vais me laver. Et demain je sais pas si j'ai le temps de rep avant de repartir. Reviens à la date prévue dans Absences. Love you tous! (Surtout toi (L))]

Nevan vit Thérézad s'approcher d'elle et la regarder. Cet air qu'il prenait a chaque fois qu'il parlait a quelqu'un de plsu bas que lui. Certe, il pouvait ce donner cet air, en un sens, il avait raison. Mais une certaine hargne et surtout une jalousie s'empara d'elle.

-Tu sais Bélial, tu n'es pas obligé de faire semblant... Je sais qu'a tes yeux je ne suis rien, juste une petite pute vicieuse, rien de plus. Et bien que je le sache avant de le voir vraiment, ca reste décevant.

Elle l'avait regarder battre le petit homme. Aucune empathie n'avait envahit son ame, pour tout dire, elle le trouvait franchement incapable. Émerveillé par la beauté de la muse, il n'arrivait pas a se controler. Typique. Et a son avis... faible. Elle passa sa main dans ses cheveux et soupira. ourquoi était-elle montée? Quand Bélial lacha enfin le petit homme Nevan fut surprise qu'il soit capable de se relever. Soit Bélial le ménageait, soit le petit homme était vraiment robuste... Ce dont elle doutait. Elle se mordit la levre, elle n'avait absolument rien a faire la. Elle continua a porter son regard sur Thérézad. C'était quand même tout un personnage. Blanc immaculé, une chevelure encre qui contrastait avec sa peau pâle. Le mal incarner. Elle eut un sourire. Au dessus de tous, il avait fait sa loi, et il avait su se faire respecter rapidement et ce n'importe ou en faisant sa loi de sang et torture. Certain avait voulut le défier, prendre sa place, elle était envier sa place sur le trône, mais personne ne pouvait l'égaler. Il avait inventer ca, tous ca. Elle secoua la tête, un sacré personnage. Belliqueux a soit, et qui, de surcroit, s'en foutait. Elle porta de nouveau son attention vers le petit homme. Qu'est-ce qui les liait? Apres tout, l'un était petit et apparament un peu empoté, l'autre était le Diable en personne. Elle froncea les sourcils, elle n'avait jamais entendu parler d'un lien d'affection entre Bélial et qui que se soit. Tous croyait que c'était impossible. Apart bien sur, son attirance pour les belles femmes mais ca c'était irréprochable, incontestable. Le diable restait un homme.

Soudain le petit bonhomme se mit en colere, c'était tout de meme comprenable. Il envoya un éclair a Bélail. Nevan ouvrit grands les yeux. Elle cragnait qu'il ne s'en sorte pas vivant apres cela. La tunique de Bélial prennait feu alors qu'il tombait sur le sol. Nevan porta la main a sa bouche pour y dissimuler une expression de stupeur qui touchait quand meme au sourire. Personne n'avait fait une telle chose, et ce depuis toujours. Ses sourcils étaient arquer bien haut dans son front. Loin d'elle l'idée d'aller au secours de Bélial, il savait tres bien s'en faire seul. Ca ne ferait que l'humilier et le rendre encore plus colérique. Elle resta donc debout accoter sur l'arbre, mi-souriante, mi-impressionner par le petit homme qui n'arretait nullement de crier apres Thérézad. Il l'insultait...! Puis brusquement il reporta son attention sur Cassiopée, pour lui expliquer. Elle et son compagnon devait ignorer l'identité véritable de Thérézad sans quoi ils auraient déja déguerpit.

Elle entendait la muse usé de son bon coeur d'humaine envers Manuki. Nevan arqua un sourcil, les humains préfèrait et s'aliait toujours aux faibles c'est peut-être pour ca qu'il perdaient toujours. Thérézad s'était acharné sur le petit homme, et Cassiopé avait l'air de trouver ca injuste. Un oeil d'humain déformait bien des choses. Peut-être était-il aller un peu fort mais... c'était la vie. Le peintre dont la peur semblait l'habiter constamant semblait légèrement se distraire de sa muse lorsqu'il regardait Nevan. Elle était forger de quelque chose d'inconnu pour lui, peut-être était-ce pour ca qu'il en semblait umnibuler car elle ne se trouvait pas plus séduisante que Cassi. Cette dernière semblait tout de même avoir remarquer le petit manège de son peintre et en semblait.. jalouse. Nevan cessa cependant de s'occuper de leur comportement car le démon détourna soudain son attention de Manuki pour la tourner vers elle, elle seule. Un léger sourire se dessina sur son visage lorsqu'il se soucia plus d'elle. C'était peut-être enfantin, mais avoir le seigneur des enfer devant soit vous désirant -pratiquement- était... quelque chose. Les doigts du démon s'emparairent de son menton fin et leurs regards semblaient se conpremdre sans besoins de paroles. Elle en fut d'avantage assurer lorsqu'il se mit à parler. Elle fit un pas en avant tandis que le bras de Bélial entourait ses hanches. Elle était née des enfers qu'il avait crée elle lui appartenait donc, techniquement parlant... Mais sa réponse était guidé par autre chose que l'appartenance....

- Ce n'est pas que jamais je n'oserais, c'est que jamais il ne m'en déplairait.

Elle gardait cependance, un peu de retenu, en fait, du doute. Elle prennait ses gardes, car il pouvait très bien s'agir d'une mise en scène pour lui demander tout autres choses et la faire passer pour une obsédée de son métier. Sa vie avait toujours été misérable mais elle ne s'en plaignait pas, c'est ce qui avait forger son caratère, et au fond elle remerciait bien les vices dont elle avait souffert qui l'avait rendue plus forte, et peut-être plus censée. Elle attendit donc, un délicieux sourire accrocher à ses lèvres rouges, son regard planter dans celui de Thérézad, un quelconque mouvement de sa part.

Un instant, Manuki se demanda ce que Thérézad ferait s'il décidait de suivre Cassiopée. Évidemment, il aurait probablement moins de problèmes en partant avec la damoiselle mais... peut-être valait-il mieux rester du côté du plus fort. Quoiqu'il en soit, il n'eut pas le temps d'y réfléchir beaucoup, car le bruit des flammes crépitantes le tira de ses pensées. Il se retourna vivement vers Thérézad et devina ce qui l'attendait. Il tenta d'ériger un bouclier magique d'une quelqu'onque facon, et ca fonctionna! Miracle! Seulement, le bouclier se forma à une dizaines de mètres de lui, et Manuki ne put que recevoir la déflagration en pleine face. Subissant la douleur en serrant les dents, il attendit que son corps se régénère et constata qu'il était plutôt chanceux que ce pouvoir se déclenche tout seul chaque fois qu'il en avait besoin. Il se releva lentement en dévisageant Thérézad avec haine.

*Espèce d'enfoiré... 'Faut toujours que moooonsieur aie le dernier mot hein! Jamais moyen d'être quittes, il sait pas accepter les corrections. Crétin.*

L'espace d'un instant, Manuki se demanda si le Bélial pouvait lire ses pensées. Visiblement, celui-ci n'avait même pas remarqué qu'il s'était relevé. Trop absorbé par cette étrange fille au cheveux flamboyants. Malgré le fait que celle-ci semblait profondément méchante et pleine de vices, Manuki se sentait attiré par elle, mais moins que ce Victor qui tomberait bientôt de son cheval à se todre le coup ainsi. Peut-être que les nouveaux pouvoirs du petit humain le protégeaient de la magie démoniaque qui animait la succube. Néanmoins, Manuki détourna le regard afin de ne pas se ridiculiser, et reporta son attention sur Cassiopée qui semblait toujours attendre une réponse de sa part. Depuis la démonstration d'irritabilité de Thérézad, l'hésitation de Manuki était moindre. Sans compter que le démon était parti pour une histoire d'amour. S'il restait, Manuki ne ferait que s'attirer des nouveaux coups, et Thérézad était assez fort pour le tuer, il n'en doutait pas.

*Après tout," je ne suis rien, même pas un dixième de lui"! Pff!*

-C'est.. C'est bien gentil de ta.. votre part de m'offrir le voyage! déclara-t-il en essayant de ne pas attirer l'attention de Bélial. Je vais venir avec vous. On va où?

Il arrêta de parler et réalisa quelque chose. Faudrait-il qu'il monte sur un cheval? Manuki regarda avec appréhension l'énorme bête musclée. Pas qu'il avait peur des chevaux! Non! C'est juste qu'il.. ne les aimait pas.

-Je... Je vais vous suivre en courant?

Elle se rapprocha du Bélial avec envie, après tout, elle n'était pas succube pour rien. Elle glissa ses mains dans son cou, descendant le long de son torse pendant qu'il l'embrassait. Sa peau était aussi blanche que celle du Bélial, en fait, en apparance, il se ressemblait beaucoup, sauf que les traits de la succube était plus délicats, plus séducteurs. Il s'éloigna d'elle pour revoir Manuki, et pendant cet instant Nevan ne bougea pas d'un pouce, tandis que le démon passa le sien sur sa gorge. Elle eut un sourire. Après tout pourquoi s'était-il attaché à un pauvre humain? Les humains étaient cupides... et crédules. Et il avait l'appât du gain. Et le gain cette fois semblait être la muse à la voix mielleuse. Il revient cependant bien vite vers elle.

-À quoi bon? Dit-elle un sourire coquin aux lèvres.

Son regard était empreint d'envie et elle le sentait réciproque à la luxure. Ni plus, ni moins.

Le Bélial laissa sa belle succube lui caresser doucement le torse tandis qu’il la tenait fermement entre ses bras, elle était vraiment pas mal du tout cette démone là, vraiment, les succubes étaient le meilleur type de démon qui puisse exister!
Il adorait d’ailleurs tout particulièrement celle-ci, une vrai perverse comme il les aimait avec un apparent attrait pour la luxure au moins aussi grand qu’elle était désirable, donc énormément en fait, il laissa glisser sa main chaude le long du dos de la belle créature jusqu’à arriver à ses fesses qu’il caressa avec calme, douceur et surtout une grande envie, elle avait de très jolies fesses bien rebondies, oh oui ça allait être un vrai plaisir de faire un peu plus connaissance avec elle, franchement elle était bien fraîche et douce, il sentait au plus profond de lui-même que la prendre allait être un réel plaisir!
Il regarda une dernière fois les trois humains du coin de l’œil et souleva la belle succube entre ses bras, les plus grosses racines de l’énorme arbre qui menait aux enfers s’écartèrent d’un seul coup, le démon entra et reposa la jeune femme une fois qu’il eut atteint les dernières marches, plusieurs affreuses bêtes s’approchèrent de SA belle, il les brûla toutes avec une énorme décharge enflammée…
Le diable s’approcha calmement de la grande porte du Tartare et la poussa, puis commença à se diriger vers une énorme tour noire comme de l’ébène et légèrement peinte avec de l’or, puis il revint vers la belle démone qu’il commença à embrasser doucement, tirant sur les ficelles de son corset, lui découvrant la poitrine, ils étaient ici, seuls, dans les grandes prairies du tartare, ça amusait vraiment Thérézad, il était tombé sur un bon coup !

« Tu préfères ça de quelle manière? Brutale? Romantique? Dis moi. »

Tandis qu'il la soulevait du sol, elle passa ses mains autour de son cou. Elle le caressait doucement tantot du bout des doigt, tantot avec la pointe de ses ongles. Tandis qu'il descendait les marches, elle posa la bouche sur la peau blanche du démon. Ses lèvres délicieuses, fruitées, glissaient sur l'épiderme du Bélial comme du miel, transpercant les coeurs d'envie, frissonant d'excitation. Elle retourna son visage vers les créatures, les démons qui avaient, plus tôt, tentés de l'avoir, elle les regarda mourir avec un sourire s'apparentant au plaisir saint de voir une âme échappé de son corps. Il la déposa et elle leva un regard qui en disait long. Ses yeux bleus étaient peint avec la perversion elle-même. Il posa ses lèvres sur les siennes à nouveau et elle répondit au baiser, mordant légèrement les lèvres du Bélial. Elle le sentit la dénudée, elle ne lui rendit pas la pareil, se contentant de glisser ses mains sous ses habits, puis, lorsque sa poitrine fut décourte, elle passa une main enjoleuse sur ses propres atouts, faisant dresser la pointe de ses mammelons.

'Tu préfère ca de quelle manière?"

Elle se mordit la lèvre en souriant à la question. Elle se complaisait à tout les styles, et surtout, à ceux qui était francs, purs si on veut. Lorsque l'homme faisait ce que bon lui semblait. L'attention du Bélial la toucha, elle croyait qu'il aurait été du genre à la monter sans discussion.

-Oh, je ne suis pas habituée à tant de délicatesse. Dit-elle avec un sourire. Ce qui te plaît me plaira certainement. Vas-y comme tu le veux, après tout le Diable en personne ne peut décevoir...

Elle passa lentement la langue sur ses lèvres en un signe extremement subjectif.

-Atention, je mords... Sussura-t-elle à l'oreille du Bélial en touchant de ses lèvres la peau fraîche du démon.

Nevan se laissa caressée et décidement en retirait grand plaisir. Certes les succubes étaient toutes des femmes bien nanties, mais ce qui faisait de Nevan une hors-paire était le fait qu'elle était l'aînée. La première, une sorte de pionnière du métier... Du plaisir en fait... Elle le sentait répondre par frissons à ses avances, et elle s'excitait tout autant. Elle le sentait fouillé la chair de son ventre et descendre, descendre... Elle se cambra légèrement attendant avec impatience, avec envie, qu'ils s'unissent. Puis, il s'arrêta, Nevan sourit, elle l'aurait parier. Elle ouvrit les yeux et retrouva le regard du Diable.
'Allez, essaie de m'excitez'
En répriment l'envie de lancer 'C'est déjà fait' Nevan eut un sourire tendre, la main tortiller dans les cheveux de jais du démon, elle soutint son regard. Doucement elle lui dévêtit le torse et passa sa langue en pointe sur celui ci, éveillant de profonde stimulation de chacune des cellules. Elle remonta jusqu'à la bouche du Bélial et d'un cou sec - discret - elle se fendit la lèvre inférieur, puis, unis sa bouche à celle de Thérézad, laissant pénétrer les effluves vitals en lui. Son sang était délectable, presque sucré. Il goûtait une perfection étrange - perverse. Elle colla son corps blanc nu sur lui, elle ne râlait pas exactement mais elle produisait un son, ce petit son qui vous mettais en rogne et qui vous appellais à la satisfaire. Elle laissa ses doigts descendre aussi et s'arrêta comme lui.
Elle voulait qu'il attaque, qu'il l'a prenne comme elle s'échauffait, elle languissait d'attendre.
Entre ses lèvres rouges, elle laissa glissée des mots délicieusement subjectifs, excitant, comem une musique invitante.

-Damne moi comme toi.